Maitre Philippe de Lyon - Grand guérisseur
>> Les Grands guérisseurs - Coach Bien ÊtreMaître Philippe de Lyon - grand guérisseur
Il faisait preuve d’une tolérance extrême, se montrait toutefois intransigeant sur la nécessité d’exercer la charité. Lorsqu’il demandait comme rétribution pour ses bonnes œuvres « l’argent du Christ », il entendait par là une bonne action, l’abstention de dire du mal du voisin ou encore l’adoption d’un petit orphelin… Et quand on le remerciait, il refusait le compliment, affirmant que c’est Dieu qui avait guéri, pas lui.
Quand il ne priait pour le malade, sa thérapeutique s’apparentait souvent au magnétisme, mais il interprétait aussi les maladies soit comme des résurgences de dettes karmiques à payer, soit comme l’expression de fautes commises dans cette vie-ci. Impossible de guérir sans travailler sur soi-même. Il s’intéressait également aux remèdes qui poussent dans la nature : « La plante qui doit guérir est au voisinage même de l’endroit d’où peut naître la maladie ou l’accident. » Avec des remarques comme : « la matière est vivante ; elle voit, elle entend, elle sent, elle se souvient. Elle est intelligente », on voit que ses vues étaient remarquablement modernes pour son temps !
Maître Philippe de Lyon - grand guérisseur
Philippe était bien son nom de famille et il fut baptisé Nizier Anthelme. Né le 25 avril 1849 en Savoie d’un couple prénommé Joseph et Marie – tout un programme ! – ce natif du Taureau garda les bêtes dans son enfance, puis il alla apprendre le métier de boucher chez un oncle à Lyon. Attiré par la médecine, il suivit les cours de l’École de Médecine et de Pharmacie de Lyon en 1874 mais bien vite, il eut l’outrecuidance de guérir les malades avant de recevoir son diplôme. Ce scandale fut dûment sanctionné par l’Académie et il fut renvoyé.
Il fut connu pour pratiquer la « médecine occulte » dans un petit cabinet de Lyon-Perrache et donna vite des consultations de groupe tant l’affluence était grande. Un simple coup d’œil lui suffisait pour évaluer la pathologie, un mot sur le passé du consultant expliquait le diagnostic et soit une parole, soit un geste guérissait. Il lui arrivait de refuser de guérir comme pour cette mère qui le supplia de soigner son fils gravement malade. Il accepta alors contre son gré. Elle revint le voir quelque temps plus tard : ce fils avait tué son père…
On sait par témoignage dûment notarié qu’il accomplit aussi de véritables miracles, comme le jour où des parents désespérés lui demandèrent de venir prier pour leur fils décédé de la diphtérie. Dans la chambre mortuaire, il demanda à la mère si elle lui « donnait» son fils. Nizier Philippe s’avança près du lit et dit simplement : «Jean, je te rends ton âme !». Le défunt reprit des couleurs, ouvrit les yeux et sourit. Le jeune Jean Chapas et ses parents devinrent de fidèles adeptes du guérisseur et Jean succédera à son maître bien-aimé des années plus tard.
Celui que l’on appelait respectueusement Maître Philippe avait une gestuelle de magnétiseur, effectuant des passes, avec cette remarque qu’il lui arrivait fréquemment de magnétiser la canne d’un paralytique posée contre un mur, et l’homme remarchait dans la minute qui suivait…
Maitre Philippe de Lyon - Voyant et médium
En fait, Maître Philippe pouvait tout : voyant et médium, il annonçait des événements se passant à des distances plus ou moins grandes, mais il pouvait aussi commander aux éléments. Il arrêta une tempête en mer, fit tomber un éclair dans une église aux pieds d’un prêtre qui refusait d’écouter ce qu’il avait à dire sur le Christ. Un contemporain évoqua le « torrent d’effluves magnétiques qu’il projetait hors de lui»
Sa tolérance se lit dans cette citation : « Il y a trois religions, issues de l’enseignement primitif, qui se sont éloignées de la vraie religion, formant les trois angles d’un triangle, dont le centre est la vraie croyance. »
Sa conviction que nous ne sommes jamais seuls était complète : « Des êtres invisibles nous environnent et nous aident. Tous ces êtres que nous ne voyons pas travaillent pour nous. »
Affirmer à la fin du XIXe siècle et au début du XXe que « il y a 7 corps dans un corps », que « plus tard on arrivera par les sons à reconnaître les maladies et à savoir quel son, correspondant à telle couleur, il faudra employer pour les guérir » ou encore « Si notre âme n’était pas malade, notre corps ne le serait pas non plus » le condamnait à encourir les foudres des autorités ecclésiastiques et médicales. Et poursuivi il fut !
Maitre Philippe de Lyon - ses détracteurs
Il fut harcelé par les Renseignements généraux et, dénoncé par des docteurs diplômés, il dut subir plusieurs procès, pour exercice illégal de la médecine. Non seulement il perdit rarement, mais ses frais de justice se trouvaient immédiatement couverts par un consultant qui lui devait la vie d’un proche et par un juste retour des choses, sa clientèle s’en trouvait augmentée d’autant !
L’un de ses premiers ennemis se nommait… Papus, le docteur Encausse et auteur d’ouvrages de vulgarisation des choses occultes. Ayant entendu parler d’un nouveau « charlatan » exerçant à Lyon, le médecin et spécialiste reconnu de la magie décida d’y mettre un terme. Entamant sa procédure, il dessina le sceau de Salomon au sol, saisit son épée éthérique et au moment où il s’apprêtait à en frapper sa victime, ce fut lui qui reçut un choc si violent au bras qu’il comprit immédiatement que ce Philippe était protégé par plus Haut que lui. Il prit un train pour Lyon, se présenta au domicile de Philippe et fut immédiatement subjugué par la personnalité de celui qui devint de ce jour son maître spirituel. « Vous m’avez fait connaître et aimer le Christ. De cela je vous suis éternellement reconnaissant » écrira-t-il plus tard.
D’une désarmante simplicité, Nizier Philippe était un bon vivant qui aimait fumer, marchait sans hâte mais était toujours occupé du matin au soir, ne réservant que quelques heures au sommeil. Son regard frappait par sa bonté et compassion. Le Lyonnais fit plusieurs allusions à sa proximité avec Jésus : « Jésus est venu établir le règne de la charité et je suis venu pour compléter ses lois ! » et encore « je suis votre Maître, ou plutôt non, celui qui est avec moi est votre Maître, et en son absence, il me donne la maîtrise ». Toujours il s’effaçait : « J’ai bien l’air de parler en Maître, mais c’est que j’ai un maître qui peut tout ; moi je ne suis rien. »
Maitre Philippe de Lyon - ses dons
Ses nombreux dons de bilocation, de lecture des âmes, de vision à distance, de guérison, il les expliquait simplement si l’on peut dire : « Savez-vous pourquoi mon esprit peut s’étendre ainsi simultanément partout ? Simplement parce que je suis le chien du Berger et que j’ai le droit de me promener dans toutes les terres du propriétaire ». La charité était pour lui une loi des plus importantes pour le salut de l’âme une fois le corps laissé derrière : Après sa mort, l’on s’aperçut qu’il réglait le loyer de dizaines de personnes, dont des veuves et des filles-mères, populations délaissées par la société.
En 1877, il fit un « riche » mariage avec Jeanne Landar (1859- 1939), une ancienne patiente, issue de la bourgeoisie lyonnaise. Sa nouvelle aisance matérielle lui permis d’acquérir un domaine important (l’Abresle) ainsi qu’un hôtel particulier rue Tête-d’or où il donna des consultations très courues. Il possédait également un laboratoire où son esprit inventif cherchait constamment à améliorer la vie de ses concitoyens. Il s’octroya les services d’un chimiste diplômé pour ne pas violer la loi. Il créa ainsi une poudre dentifrice et la Philippine, une eau à base de quinine concentrée, « régénératrice de la chevelure »
Une fille, Victoire, naquit en 1878, un 11 novembre, et l’un de ses proches révéla que cette date et ce nom ne tenaient pas du hasard mais étaient destinés à donner de l’espoir aux Français, bien des années avant que la Grande Guerre n’éclate ! La jeune Victoire, très aimée de ses parents, savait qu’elle mourait jeune. Elle épousa un médecin, le docteur Lalande. Lorsque le couple voulut se rendre en Angleterre, Victoire eut peur de la traversée de la Manche. Elle reçut l’injonction suivante, si des nuages apparaissaient, elle devait simplement dire « Mon papa a dit que le vent s’arrête », et selon les témoins, la tempête s’est détournée…
Maitre Philippe de Lyon - ses échanges avec Papus
Papus, membre de l’Ordre Martiniste, particulièrement actif auprès des Grands de ce monde, en particulier les maisons royales d’Europe centrale et slaves, fit connaître son grand Ami auprès des souverains russes. Il ne fut pas le seul à le recommander, car des grandes-duchesses avaient fait de même. Il prédit un héritier mâle à la tsarine Alexandra. Impressionné par ses dons, ses pouvoirs et sa piété, le tsar exigea qu’il passât des examens de médecine pour décrocher enfin son diplôme. Il l’obtint mais attisant nombre de jalousies et rancœurs, le tsar, cédant aux pressions de son entourage, lui demanda de rentrer en France. En cadeau d’adieu, il lui offrit une magnifique voiture et un Barzoï, chien russe très rare à l’époque. Quelques années plus tard, sur son lit de mort, Philippe dicta une lettre pour le tsar, annonçant qu’un « autre après lui viendrait pour leur parler du Christ ». Cet autre fut Raspoutine, et on doit noter que les deux seules personnes que Nicolas et Alexandra appelèrent dans toute leur correspondance notre « Ami » avec un A majuscule furent ces deux fils de paysans, un français et un russe…
Rentré en France, Philippe continua à soigner à distance les Russes qui lui demandaient par écrit des prières et des soins. Le lien ne fut jamais coupé. Mais le décès de Victoire le 2 juillet 1904 fut un choc terrible pour son père car une loi occulte exige que les pouvoirs octroyés aux grands guérisseurs doivent rester inopérants pour eux-mêmes et leur famille. Terrassé par la douleur et les ennuis administratifs que lui préparaient ses ennemis, il ne lui survécut que de deux ans et le 2 août 1905, á 56 ans, cet Envoyé du Père la rejoignit dans l’Au-delà.
Maitre Philippe de Lyon - un maître inconnu
Papus rédigea l’avis suivant dans le magazine ésotérique l’Initiation d’août 1905 (p. 169) : « Nous avons la douleur d’annoncer à de nombreux amis le décès du docteur Nizier Philippe, survenu à l’Arbresle près Lyon. Une seule chose peut consoler ses amis dans leur grande douleur, c’est que, de l’autre côté, le Maître est plus vivant encore que de celui-ci et qu’il n’abandonne aucun de ceux qui ont suivi son enseignement et ses conseils paternels »
Beaucoup le considéraient comme un « Maître inconnu », une réincarnation du Christ ou tout au moins une partie, un concept rarement évoqué dans la religion catholique. Maître Philippe avait annoncé qu’il se réincarnerait plus sur notre Terre. Ses aphorismes et citations ont été regroupés dans des livres ; son filleul, le fils de Papus baptisé « Philippe » lui a consacré deux biographies très complètes et ses adeptes comme Jean Chapas, Phaneg et même la seconde épouse de son gendre le docteur Lalande, une princesse russe incidemment!, ont également écrit leurs souvenirs sur cet homme hors normes pour le plus grand bien de notre édification spirituelle.
Maitre Philippe de Lyon : quelques-uns de ses enseignements
« Il faudra revenir sur terre jusqu’à ce que vous aimiez votre prochain comme vous-mêmes. »
« le Ciel aussi est en nous ; c’est nous qui ne sommes pas dans le Ciel. Tout est en nous. »
« Aucune religion ne sauve si on n’aime son prochain comme soi-même ».
« Le temps n’existe pas de l’autre côté et il n’est pas le même pour tous les mondes. Pour les uns, une heure dure des années et, pour d’autres, l’inverse. »
A bon entendeur, salut !
Maitre Philippe de Lyon : Bibliographie
Philippe Collin « Vie et Enseignement de Jean Chapas : Le disciple de Maître Philippe de Lyon » Grenoble ; Le Mercure Dauphinois
Phaneg (Georges Descormiers) « Après le Départ du Maître » : Baudelot Paris, 1922,
Philippe Encausse (son filleul) : « Le Maître Philippe, de Lyon. Thaumaturge » Paris, Lib. Chacornac
Philippe Encausse "Homme de Dieu", ses prodiges, ses guérisons, ses enseignements
Alfred Haehl « Vie et paroles du Maître Philippe » Paris Edition Dervy
Marie Lalande « Lumière Blanche, évocations d'un passé » Grenoble ; Le Mercure Dauphinois ; 2010
Marie Turquois pour Fabrice Deguy
Fabrice Deguy
Séance de soin énergétique qui agit au niveau physique et émotionnel.
171 Rue de Suresnes - 92000 Nanterre
Tél: 06 82 19 47 59
Email: fdeguy@free.fr
Bonne lecture !
Les articles - Coach Bien Être
> Toutes les Articles- Maitre Philippe de Lyon - Grand guérisseur
- Eglise romane - un voyage intérieur
- La ligne Saint-Michel
- Les vierges noires
- La symbolique du serpent
- Signification des jours de la semaine
- Le symbole de l'épée
- A la lueur des chakras
- La mesure du niveau vibratoire
- Le symbole de la croix
- Les 7 portes masculines et les 8 portes féminines du corps physique
- Espace sacré, les éléments indispensables
- Les chakras, le corps et les nombres
- L'enfant intérieur
- 2.0.2.3 : 1.2.3 Partez ... Je réalise mes projets !
- Devenir maître en son Royaume
- Les bienfaits de l'harmonie du Féminin et du Masculin en nous
- L'homme multidimensionnel
- La puissance du chiffre 8
- La connexion aux ancêtres
- Le Manuscrit de Marie-Madeleine
- Les points en commun entre les Techniques de soins énergétiques
- La dualité chez l'être humain
- La symbolique de la quarantaine, le temps de la renaissance
- La règle des 21 jours
- L'ouverture du coeur pour vivre pleinement dans la joie et le bonheur
- L'ancrage pour développer le bonheur sur Terre
- Quelques pratiques simples pour vous sentir de mieux en mieux
- Le phénix nous invite à renaitre de nos cendres
- Animal Totem - Un voyage de libération
- Animal Totem - Mode d'emploi
- Comment développer l'équilibre et l'harmonie en nous
- Comment développer son lâcher prise
- Les signes que votre taux vibratoire a monté
- Comment faire monter son taux vibratoire
- La Puissance des mots
- Les 5 blessures
- Auto sabotage
- Méditations inspirées du livre "Au-delà de la Peur" de Don Miguel Ruiz
- Les codes d'activation de Yann Lipnick
- Le Feu du verbe - l'importance d'exprimer pour ne pas imprimer
- Féminin sacré