Histoire et Légendes - Egypte - Osiris
Osiris portant la couronne atef,
le sceptre et le chasse-mouches.
tombe de Sennedjem
Le cycle annuel de la végétation qui meurt puis renaît, concrétisa l'idée de la résurrection puis il devint le dieu des morts et de la résurrection à la vie éternelle. Osiris était le maître, le protecteur et le juge du défunt.
Osiris était le premier enfant de Nout et Geb, ainsi le frère de Seth, Nephthys et Isis, qui était aussi sa femme. Avec Isis il engendra Horus et selon quelques légendes, Nephthys sous l'aspect d'Isis, l'aurait séduit et de leur union serait né Anubis. Le chapitre 175 du livre des morts relate les ennuis endurés par Osiris lorsqu'il revêt la couronne atef d'Hérishef pourtant donnée par Rê lui-même.
Osiris avait de nombreux noms comme par exemple Ounennéfer ou Ounnéfer qui signifie "l'être parfait" Et c'est aussi sous ce nom qu'il régna et apporta la paix et la prospérité à son peuple avant d'être tué par Seth.
Il est représenté enveloppé d'un linceul blanc étroitement ajusté dont seules les mains et la tête émergent. La couleur de sa peau est soit verte pour rappeler son action sur la végétation soit noire comme la couleur des momies. Il tient le néhéh (flagellum) et le sceptre héqua à la main. Sa tête est coiffée de la couronne ourerèt ou atef.
Dans l'image ci contre il est entouré de deux fétiches Imiut qui seraient des outres en peau contenant les humeurs du corps issues de la momification.
La représentation animale d'Osiris est très peu fréquente.
Esprit de la végétation qui meurt pour renaître sans cesse, Osiris représente le blé, la vigne, les arbres. II est aussi le Nil, qui croît et décroît chaque année ; la lumière du Soleil, qui s'éteint chaque soir dans les ténèbres et reparaît plus brillante à l'aube. La lutte entre les deux frères ennemis est celle du désert contre la terre nourricière, du vent desséchant contre la végétation, de l'aridité contre l'eau fécondante, de l'obscurité contre la lumière.
C'est comme dieu des morts qu'Osiris connut la véritable popularité, car il donnait à ses fidèles l'espoir d'une vie éternellement heureuse dans l'autre monde sous un roi juste et bon.
La défunte présente des offrandes à Osiris coiffé de la couronne atef
Son culte, originaire d'Abydos, où l'on disait que son tombeau légendaire avait été placé, se répand sur toute l'Egypte au cours de l'Ancien Empire. La figure du dieu s'enrichit au fur et à mesure de son extension géographique.
Osiris assimile les attributs des dieux qu'il remplace et ses conceptions funéraires éclipsent progressivement tous les autres comme par exemple à Abydos où il remplace le dieu des nécropoles Khentamentiou à la fin de l'Ancien Empire.
De tout temps dans l'histoire égyptienne, des prières et des supplications ont été adressées à Osiris dans l'espoir de garantir sa bénédiction et d'entrer ainsi dans l'Au-delà où il régnait.
Sa popularité s'accrut considérablement au cours du temps. A partir de la XVIII ième Dynastie il était probablement le dieu le plus largement adoré en Egypte. Sa popularité demeura jusqu'aux dernières heures de l'histoire égyptienne; et même des empereurs Romains, conquérants de l'Egypte, parés du costume traditionnel des Pharaons, lui firent encore des offrandes dans ses temples.
Les fêtes religieuses en l'honneur d'Osiris étaient très populaires. Elles se tenaient en Abydos chaque année au cours du quatrième mois de la saison de l'inondation au moment où l'on s'apprête à mettre les semences en terre. Une procession en barque était organisée et Osiris massacrait ses adversaires.
Une autre tradition très populaire était "l'Osiris végétant". Elle consistait à semer sur une porterie à l'effigie d'Osiris des graines d'orge. On reproduisait ainsi le cycle de la végétation.
Adoré dans toute l'Egypte, en compagnie d'Isis, sa femme, et d'Horus, son fils posthume, qui forment avec lui la triade osirienne, il était particulièrement vénéré à Abydos, où les prêtres montraient aux innombrables pèlerins son tombeau. Bienheureux les favorisés qui pouvaient se faire enterrer à l'ombre du sanctuaire auguste ou, à tout le moins, faire ériger là une stèle à leur nom pour s'assurer dans l'autre vie la bienveillance de l'« Etre bon ».
A l'annonce de sa naissance, Rê se réjouit, malgré la malédiction dont il avait chargé Nout, et, ayant fait venir auprès de lui son arrière-petit-fils, il le reconnut comme héritier de son trône.
Osiris était beau de visage, avec le teint foncé, et sa taille dépassait celle de tous les hommes. Quand son père Geb se fut retiré au ciel, il lui succéda en qualité de roi d'Egypte, et s'associa comme reine Isis, sa soeur. Le premier soin du nouveau souverain fut d'abolir l'anthropophagie et d'enseigner à ses sujets, encore à demi sauvages, l'art de fabriquer les instruments de labour pour cultiver la terre et lui faire produire le blé et les raisins destinés à la nourriture des hommes sous forme de pain, de vin et de bière. Le culte des dieux n'existait pas : Osiris l'institua, bâtit les premiers temples, sculpta les premières images divines, régla l'ordre des cérémonies et inventa même les deux espèces de flûtes qui devaient servir à soutenir le chant dans les fêtes.
Après cela, il construisit des villes et donna à son peuple de justes lois, méritant ainsi le nom d'Ounophris, « l'Être bon », sous lequel il est connu comme quatrième pharaon divin.
Non content d'avoir civilisé l'Egypte, il voulut répandre ses bienfaits sur le monde entier. Ayant donc remis la régence à Isis, il partit à la conquête de l'Asie, accompagné de Thot, son grand vizir, et de ses grands officiers, Anubis et Oupouaout. Ennemi de toute violence, c'est par la douceur seule qu'il assujettit pays après pays, dont il amollissait et désarmait les habitants par des chants et des concerts d'instruments variés. Il ne prit le chemin du retour que lorsqu'il eut parcouru la terre entière et répandu partout la civilisation.
Revenu en Egypte, Osiris retrouva en parfait état son royaume, qu'Isis avait sagement gouverné en son absence ; mais il ne devait pas tarder à être la victime d'un complot organisé par son frère Seth, jaloux de son pouvoir.
Car Osiris est très connu pour sa légende.
Lors de la saison Akhet, le 17 du mois Athyr, en la vingt-huitième année de son règne, l'« Etre bon » tomba sous les coups des conjurés mais sa fidèle épouse Isis et Nephthys retrouvèrent son corps et le ramenèrent en Egypte. Grâce à ses sortilèges, Isis, aidée de Thot, d'Anubis et d'Horus, parvint à rappeler à la vie le cadavre de son mari, qui fut justifié des accusations de Seth devant le tribunal des dieux présidé par Geb.
Ressuscité et désormais à l'abri de la mort, Osiris aurait pu remonter sur son trône et continuer à régner sur les vivants, mais il préféra quitter la terre pour se retirer dans l'Au-delà pour accueillir favorablement les âmes des justes et règner sur les morts.
le sceptre et le chasse-mouches.
tombe de Sennedjem
Le cycle annuel de la végétation qui meurt puis renaît, concrétisa l'idée de la résurrection puis il devint le dieu des morts et de la résurrection à la vie éternelle. Osiris était le maître, le protecteur et le juge du défunt.
Osiris était le premier enfant de Nout et Geb, ainsi le frère de Seth, Nephthys et Isis, qui était aussi sa femme. Avec Isis il engendra Horus et selon quelques légendes, Nephthys sous l'aspect d'Isis, l'aurait séduit et de leur union serait né Anubis. Le chapitre 175 du livre des morts relate les ennuis endurés par Osiris lorsqu'il revêt la couronne atef d'Hérishef pourtant donnée par Rê lui-même.
Osiris avait de nombreux noms comme par exemple Ounennéfer ou Ounnéfer qui signifie "l'être parfait" Et c'est aussi sous ce nom qu'il régna et apporta la paix et la prospérité à son peuple avant d'être tué par Seth.
Il est représenté enveloppé d'un linceul blanc étroitement ajusté dont seules les mains et la tête émergent. La couleur de sa peau est soit verte pour rappeler son action sur la végétation soit noire comme la couleur des momies. Il tient le néhéh (flagellum) et le sceptre héqua à la main. Sa tête est coiffée de la couronne ourerèt ou atef.
Dans l'image ci contre il est entouré de deux fétiches Imiut qui seraient des outres en peau contenant les humeurs du corps issues de la momification.
La représentation animale d'Osiris est très peu fréquente.
Esprit de la végétation qui meurt pour renaître sans cesse, Osiris représente le blé, la vigne, les arbres. II est aussi le Nil, qui croît et décroît chaque année ; la lumière du Soleil, qui s'éteint chaque soir dans les ténèbres et reparaît plus brillante à l'aube. La lutte entre les deux frères ennemis est celle du désert contre la terre nourricière, du vent desséchant contre la végétation, de l'aridité contre l'eau fécondante, de l'obscurité contre la lumière.
C'est comme dieu des morts qu'Osiris connut la véritable popularité, car il donnait à ses fidèles l'espoir d'une vie éternellement heureuse dans l'autre monde sous un roi juste et bon.
La défunte présente des offrandes à Osiris coiffé de la couronne atef
Son culte, originaire d'Abydos, où l'on disait que son tombeau légendaire avait été placé, se répand sur toute l'Egypte au cours de l'Ancien Empire. La figure du dieu s'enrichit au fur et à mesure de son extension géographique.
Osiris assimile les attributs des dieux qu'il remplace et ses conceptions funéraires éclipsent progressivement tous les autres comme par exemple à Abydos où il remplace le dieu des nécropoles Khentamentiou à la fin de l'Ancien Empire.
De tout temps dans l'histoire égyptienne, des prières et des supplications ont été adressées à Osiris dans l'espoir de garantir sa bénédiction et d'entrer ainsi dans l'Au-delà où il régnait.
Sa popularité s'accrut considérablement au cours du temps. A partir de la XVIII ième Dynastie il était probablement le dieu le plus largement adoré en Egypte. Sa popularité demeura jusqu'aux dernières heures de l'histoire égyptienne; et même des empereurs Romains, conquérants de l'Egypte, parés du costume traditionnel des Pharaons, lui firent encore des offrandes dans ses temples.
Les fêtes religieuses en l'honneur d'Osiris étaient très populaires. Elles se tenaient en Abydos chaque année au cours du quatrième mois de la saison de l'inondation au moment où l'on s'apprête à mettre les semences en terre. Une procession en barque était organisée et Osiris massacrait ses adversaires.
Une autre tradition très populaire était "l'Osiris végétant". Elle consistait à semer sur une porterie à l'effigie d'Osiris des graines d'orge. On reproduisait ainsi le cycle de la végétation.
Adoré dans toute l'Egypte, en compagnie d'Isis, sa femme, et d'Horus, son fils posthume, qui forment avec lui la triade osirienne, il était particulièrement vénéré à Abydos, où les prêtres montraient aux innombrables pèlerins son tombeau. Bienheureux les favorisés qui pouvaient se faire enterrer à l'ombre du sanctuaire auguste ou, à tout le moins, faire ériger là une stèle à leur nom pour s'assurer dans l'autre vie la bienveillance de l'« Etre bon ».
A l'annonce de sa naissance, Rê se réjouit, malgré la malédiction dont il avait chargé Nout, et, ayant fait venir auprès de lui son arrière-petit-fils, il le reconnut comme héritier de son trône.
Osiris était beau de visage, avec le teint foncé, et sa taille dépassait celle de tous les hommes. Quand son père Geb se fut retiré au ciel, il lui succéda en qualité de roi d'Egypte, et s'associa comme reine Isis, sa soeur. Le premier soin du nouveau souverain fut d'abolir l'anthropophagie et d'enseigner à ses sujets, encore à demi sauvages, l'art de fabriquer les instruments de labour pour cultiver la terre et lui faire produire le blé et les raisins destinés à la nourriture des hommes sous forme de pain, de vin et de bière. Le culte des dieux n'existait pas : Osiris l'institua, bâtit les premiers temples, sculpta les premières images divines, régla l'ordre des cérémonies et inventa même les deux espèces de flûtes qui devaient servir à soutenir le chant dans les fêtes.
Après cela, il construisit des villes et donna à son peuple de justes lois, méritant ainsi le nom d'Ounophris, « l'Être bon », sous lequel il est connu comme quatrième pharaon divin.
Non content d'avoir civilisé l'Egypte, il voulut répandre ses bienfaits sur le monde entier. Ayant donc remis la régence à Isis, il partit à la conquête de l'Asie, accompagné de Thot, son grand vizir, et de ses grands officiers, Anubis et Oupouaout. Ennemi de toute violence, c'est par la douceur seule qu'il assujettit pays après pays, dont il amollissait et désarmait les habitants par des chants et des concerts d'instruments variés. Il ne prit le chemin du retour que lorsqu'il eut parcouru la terre entière et répandu partout la civilisation.
Revenu en Egypte, Osiris retrouva en parfait état son royaume, qu'Isis avait sagement gouverné en son absence ; mais il ne devait pas tarder à être la victime d'un complot organisé par son frère Seth, jaloux de son pouvoir.
Car Osiris est très connu pour sa légende.
Lors de la saison Akhet, le 17 du mois Athyr, en la vingt-huitième année de son règne, l'« Etre bon » tomba sous les coups des conjurés mais sa fidèle épouse Isis et Nephthys retrouvèrent son corps et le ramenèrent en Egypte. Grâce à ses sortilèges, Isis, aidée de Thot, d'Anubis et d'Horus, parvint à rappeler à la vie le cadavre de son mari, qui fut justifié des accusations de Seth devant le tribunal des dieux présidé par Geb.
Ressuscité et désormais à l'abri de la mort, Osiris aurait pu remonter sur son trône et continuer à régner sur les vivants, mais il préféra quitter la terre pour se retirer dans l'Au-delà pour accueillir favorablement les âmes des justes et règner sur les morts.
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