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Le Guarana, le secret des Indiens d’Amazonie révélé
La forêt amazonienne reste à ce jour le plus important réservoir de biodiversité terrestre de la planète, malgré les assauts incessants de l’homme qui en a réduit la superficie d’un bon cinquième en moins d’un demi-siècle. Cet écosystème ancestral et ses habitants, estimés à 7 millions de personnes avant l’arrivée des premiers Européens, ont traversé les âges grâce à leur vitalité exceptionnelle, qui nous est désormais accessible aussi avec l’une des plantes emblématiques de cette région du monde, le guarana.
Probablement utilisé par les natifs depuis des siècles, le guarana a immédiatement attiré l’attention des premiers colons venus évangéliser le continent sud-américain. Ceux-ci ont découvert des hommes et des femmes vivants couramment jusqu’à 70 ans (alors que l’espérance de vie en Europe atteignait péniblement la moitié) et capables de longues expéditions de chasses et de travaux quotidiens intenses. Ces indigènes consommaient du guarana pour ainsi dire quotidiennement, et lorsque les colons les imitèrent, ils ne purent que constater qu’eux aussi bénéficiaient des vertus de cette plante extraordinaire, supportant mieux les conditions de vie tropicales et l’expatriation. Le berceau de cette plante grimpante cousine du litchi est assez mal connu. Il est admis que sa terre d’origine serait la région de Maués, dans l’État brésilien d’Amazonas, mais on la retrouve implantée aussi en Uruguay, au Paraguay et au Venezuela. Au fil du temps, les Amérindiens étaient passés de la cueillette sauvage à une forme de mise en culture plus ou moins élaborée selon les régions et les communautés.
Le guarana est une liane qui croît spontanément jusqu’à une douzaine de mètres de hauteur. Elle se reproduit à l’état sauvage dans une région de la forêt amazonienne confinée entre le fleuve Tapajos et le fleuve Madeira. La première référence écrite au clan des Mawé, qui sont encore aujourd’hui les ambassadeurs les plus célèbres du guarana, remonte à 1669. On la doit à un missionnaire du nom de Joao Felipe Betendorf, qui relate que les Indiens cueillent dans les bois un petit fruit appelé warana, qu’ils estiment autant que l’homme blanc estime son or ! Le lien entre les Indiens et la petite baie est tellement important qu’ils se proclament eux-mêmes « les fils du warana ». Cette liane, qui s'accroche à un arbre hôte à l'état sauvage, produit des grappes très serrées de petits fruits de couleur rouge vif, dont le cœur est un noyau noir et blanc ressemblant étrangement à un œil. Les Sateré Mawé ont appris à collecter des plantules et à les cultiver, contribuant ainsi à une forme de domestication du guarana, en régénérant continuellement leurs plantations avec des souches sauvages choisies de manière rituelle. Chaque année, les Indiens procèdent à la cueillette des fruits entre les mois de novembre et février. Ils séparent la graine du fruit, puis cuisinent ces graines à basse température, les sèchent et finalement les concassent. La poudre ainsi obtenue est additionnée d’eau pour l’élaboration de la boisson traditionnelle, dotée de nombreuses vertus. Elle aide à lutter contre la fatigue et à contrôler l’appétit, ce qui s’avère très opportun pendant les expéditions de chasses ou les périodes de disette. Les natifs lui reconnaissent aussi le pouvoir de favoriser l'expression de la bonne parole et la prise de décisions positives pour la communauté.
Le guarana s’est popularisé sur la base de sa teneur exceptionnelle en caféine (environ 4 %). Après les sodas des années 1920, on le retrouve aujourd’hui incorporé dans les boissons énergisantes et de nombreux compléments alimentaires à visée amincissante, du fait de ses vertus coupe-faim et brûleur de graisses. Mais l’intérêt du guarana va bien au-delà de ces arguments, avant tout consuméristes. Ce serait même lui faire injure que de le réduire à sa seule teneur en caféine. Le guarana contient une telle diversité de composants qu’il serait trop long de les énumérer, et encore plus de tenter d’en expliquer les effets, qu’on est d’ailleurs loin de connaître tous. En tout cas, les nombreuses vertus qu’on lui prête ne sauraient être toutes imputables à la seule methylxanthine (c’est le nom savant de la caféine, de la guaranine et de la théine, qui ne sont en réalité qu’une seule et même molécule). Pour s’en convaincre, il suffit d’absorber la même quantité de caféine sous forme de café : le moins qu’on puisse dire, c’est que le résultat est très différent de celui qu’on obtient avec le guarana ! Les propriétés énergisantes sans être excitantes du guarana seraient dues à la combinaison de sa teneur élevée en caféine avec deux autres types de molécules, les tanins et certains alcaloïdes comme la xanthine. Mais il contient de nombreux autres constituants : de la pectine, des acides aminés, des acides gras essentiels, des minéraux (calcium, potassium, phosphore, fer, cuivre, zinc, magnésium), des oligoéléments (sélénium, germanium, strontium) et des vitamines (A, E, B1, B3 et PP).
Là où le café entraîne une surexcitation pas toujours bienvenue et d’autres phénomènes comme l’accoutumance ou encore des « fuites » significatives de minéraux (notamment le magnésium), rien de tout ça avec le guarana. Lui ne se contente pas d’exciter, il en donne beaucoup plus : •Son action tonifiante est plus lissée et durable. Elle n’induit pas de troubles du rythme cardiaque ni de nervosisme, et ne se solde pas par un « coup de mou » une fois l’effet passé. •Le guarana augmente l’endurance physique, la vigilance et les performances cognitives (nous en reparlerons plus loin à propos d’Alzheimer). •Ses qualités nutritives vous apporteront des minéraux (entre beaucoup d’autres nutriments) plutôt que de vous en voler ! •Le guarana n’entraîne pas d’accoutumance, en tout cas si on l’utilise de façon raisonnable. •Il stimule les défenses immunitaires. •Il réveille les libidos assoupies. •Le guarana modère l’appétit tout en intensifiant le métabolisme, ce qui le rend effectivement intéressant dans le contrôle du poids. •Par son action euphorisante et désinhibante, le guarana a un effet positif sur l’humeur. Il donne le goût d’entreprendre.
Peut-être avez-vous déjà entendu ou lu ce sigle : AGE. Il désigne les « produits de glycation avancée », résultat de l’association dans l’organisme de glucides et d’acides aminés. Cette association complexe s’opère soit de manière endogène dans les cas de diabète ou pré-diabète, soit du fait d’ingestion de produits cuits à haute température ou grillés (ce qu'on appelle la réaction de Maillard). Ces AGE sont mis en cause dans nombre de maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer. Ils accéléreraient la production des plaques amyloïdes, également appelées plaques séniles, caractéristiques de la maladie. Une étude1 récente montre que le guarana serait également capable de prévenir, in vitro, ces phénomènes de glycation, d’agrégation amyloïde et de toxicité sur les cellules neuronales. Ces processus étant des signatures typiques de la maladie d’Alzheimer, le guarana apparaît aux chercheurs comme une thérapeutique potentiellement importante vis-à-vis de cette pathologie, qui mérite à ce titre des investigations plus poussées.
Source : Remèdes- Par Jean-Pierre Giess
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